La question de la pollution des océans par les déchets plastiques concerne aussi le monde de la pêche.
L’entreprise Seabird, basée à Larmor-Plage dans le Morbihan, spécialisée dans les plastiques biosourcés et biodégradables, a répondu à un appel à projet européen. Objectif : mettre au point des filets 100 % biodégradables et compostables.
« Même si aujourd’hui, les filets de pêche sont systématiquement ramenés à quai pour être triés et en partie recyclés, ils peuvent mettre de 400 ans à 1 000 ans avant de se dégrader entièrement dans un environnement marin », explique Marie Chauvel, présidente de cette société morbihannaise qui emploie aujourd’hui cinq salariés. « Grâce à notre formulation de bioplastiques compostables et biodégradables, nous visons des petits filets qui pourraient déjà se déchirer au bout d’un an et demi et atteindre une dégradation complète au bout de cinq ans. ».
Pour plus d’information, voir l’article du Parisien : “Microplastiques : en Bretagne …”